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20 Juin 2013
Grâce à de nombreuses mobilisations, l'adoption d'un amendement rendant obligatoire l’enseignement de la théorie du genre à l’école primaire a été supprimée.
A la rentrée de septembre 2013, Vincent Peillon souhaite rendre obligatoire l’enseignement de « l’éducation à la sexualité » pour tous les élèves à partir de 6 ans. Les partisans de « la théorie du genre » souhaitent transformer cet enseignement en outil de propagande pour imposer leur idéologie. Cette dernière est dangereuse pour le développement et l’équilibre des enfants parce qu’elle nie la différence et la complémentarité des sexes et prétend que l’identité sexuelle d’une personne n’est fondée que sur un sentiment d’appartenance, indépendamment de toutes considérations anatomiques ou biologiques.
Le 4 janvier 2013, Vincent Peillon a adressé à l’ensemble des recteurs une circulaire pour les appeler à « s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités » notamment en ce qui concerne les questions liées à « l’identité de genre ». Sic ! Il les incite, pour cela, à s’appuyer sur la ligne Azur et le réseau des associations militantes LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, et Transsexuels)
Ces associations font souvent preuve d’un prosélytisme caractérisé.
Ainsi, l’association « SOS Homophobie », qui est, aujourd’hui, mise en avant par le gouvernement, a été récemment condamnée par le tribunal administratif de Paris, pour manquement à la neutralité de l’école, le juge considérant que l’association confondait militantisme et éducation. Elle plaide actuellement pour que l’éducation à la sexualité permette de « dépasser la binarité historique entre féminin et masculin ».
Le planning familial qui est un partenaire régulier de l’école affirme pour sa part dans sa plaquette destinée aux établissements scolaires : « Lors de nos actions, tout en étant des éducateurs et éducatrices compétentEs forméEs à la dynamique de groupe et à l’écoute active, nous assumons notre identité militante et engageons des questionnements sur les représentations de la sexualité hétéro normée, sur les normes inégalitaires de genre, sur les droits pour une maternité choisie… » ; l’objectif étant d’inscrire cet enseignement dans une « démarche féministe de destruction des stéréotypes de genre ».
Quant à la ligne Azur, vantée par le ministre, elle s’inscrit dans la lignée des théoriciens du genre les plus radicaux en prétendant que l’identité sexuelle n’est qu’un simple sentiment d’appartenance à un sexe, sans aucun fondement biologique.
Souhaitez-vous que ce genre d'association fasse cours à vos enfants et petits enfants ?
Vincent Peillon risque d'annoncer des mesures en ce sens en profitant de l'approche des vacances.
Afin de relancer la mobilisation, d'interpeller les élus et les médias, l'Observatoire de la théorie du genre a investi dans un sondage. Nous savons tous que les élus sont très sensibles à ce que disent les sondages.
Les résultats sont sans appel. Les Français rejettent clairement à plus 57 % l'enseignement de la théorie du genre, ils sont encore plus nombreux (65 %) à refuser que des associations LGBT participent à des cours au sein des établissements scolaires.
Faisons entendre et respecter la voix des Français et des parents.
C’est pourquoi, afin d’éviter une instrumentalisation de l’école,vous pouvez nous aider en signant la pétition (que vous trouverez sur le site) pour demander à Vincent Peillon de ne pas autoriser la participation d’associations militantes, notamment LGBT, pour animer des cours au sein des établissements scolaires.
Olivier Vial - @ovial (twitter)
Porte-parole de l'Observatoire - @obsgender (twitter)
www.theoriedugenre.fr