La théorie du genre : un danger pour la famille et la démocratie ?

Définitition 

Gender, théorie du genre, mouvement "Queer", nous avons tous entendu ces mots. Mais quelle réalité se cache derrière ?

Il ne s'agit pas d'une théorie mais plutôt d'études et de postulats intellectuels appelés "études du genre" et dont l'objectif est de penser les rapports femme-homme dans la société. Les maîtres à penser de ce courant ont été des philosophes français dans les années 1960-1980 (Jacques Lacan, Gilles Deleuze...) Leurs thèses ont été reprises et développées par des universitaires américaines.

Depuis 1980, de nombreux universitaires et sociologues en France poursuivent, grâce à des fonds publics, des recherches sur le sujet et participent activement à l'endoctrinement des milieux scolaires, associatifs et estudiantins, et entretiennent des lobbying intense au niveau des institutions du pays ; des personnalités comme Najat Vallaud- Belkacem ou Pierre Bergé soutiennent cette mouvance.

Thomas Hollande, fils de l'actuel Président de la République, participe à un think-tank appelé "Laboratoire Politique" dont le but est de repenser tout ce qui concerne l'espace public selon les concepts "queer". Les promoteurs de ces théories sont peu nombreux, mais ils sont très actifs et sur-représentés dans les allées du pouvoir,  et ils n'hésitent pas à affirmer le caractère scientifique et universel de ces recherches.

En raison d'un nombre très important de publications, il est difficile de présenter une définition claire et concise de la théorie du genre. Néanmoins, certaines lignes directrices s'en dégagent :

- la détermination du genre masculin ou féminin serait une construction principalement culturelle et idéologique dans laquelle le sexe biologique ne serait qu'une composante secondaire (en conséquence, une femme se sentant plutôt homme pourrait "choisir" de le devenir et vice-versa).

-Les sociétés occidentales se seraient construites sur un modèle hétérosexuel sous l'influence de la culture judéo-chrétienne et des philosophes grecs de l'antiquité.

- Il est nécessaire de "dé-construire" tous les symboles ou éléments constitutifs de notre société dont le seul véritable principe fondateur serait l'assouvissement sexuel sous toutes ses formes.

Curieusement, ce projet pour le moins totalitaire a pour seul objectif la destruction, il n'est pas porteur d'un projet de reconstruction d'une société meilleure, à l'instar du Marxisme. (...) L'argumentaire utilisé pour convaincre est de rendre la société plus égalitaire et moins contraignante.

A l'intérieur de ce courant de pensée, les participants vouent une haine viscérale aux trois religions monothéistes et à leurs fidèles (surtout l'Eglise catholique), ainsi qu'à notre héritage culturel, social, historique et institutionnel. Il est impossible d'émettre une critique ou d'avoir une opinion divergente.

Extrait du bulletin des AGFV juin 2013. Merci à elles pour cet éclairage très concis.