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Association des Familles du Vésinet

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UNAF et les rythmes scolaires

L’UNAF, représentée par Patricia Humann, coordonnatrice du pôle "Education - Handicap - Petite enfance" a participé le 24 octobre dernier au Conseil d’administration élargi de l’Observatoire des temps de vie des enfants et des jeunes (ORTEJ).

 

Rappelons que l’UNAF siège en qualité de membre actif au sein de cet Observatoire lancé en mai dernier.


Le Président de l’ORTEJ, François Testu, professeur émérite en psychologie de l’Université François Rabelais à Tours, a rappelé la composition de l’Observatoire : 69 membres dont 17 associations et 23 personnes physiques et réaffirmé ses missions : accompagner les municipalités qui le souhaitent dans l’évaluation des rythmes et temps de vie de l’enfant, surtout depuis la réforme, former, organiser des colloques...


Des ateliers seront organisés au cours de l’année sur les thèmes suivants : santé et qualité de vie des enfants et des adolescents, aménagement des rythmes et apprentissage, climat scolaire. L’UNAF s’est inscrite dans les deux derniers ateliers ainsi que dans l’organisation d’une journée franco-allemande de réflexion commune sur la question des rythmes dans nos deux pays, en partenariat avec l’Ofaj (office franco-allemand de la jeunesse), prévue fin mars, début avril.


Des membres du comité de suivi des rythmes scolaires ont, par ailleurs, fait part du bilan de la réforme : 73% des communes ont mis en place un projet éducatif territorial (Pedt), 63% des communes ont des écoles qui suivent le décret Vincent Peillon relatif à l’organisation du temps scolaire, dont à peu près les ¾ organisent les temps d’activités périscolaires (TAP) sur les 4 jours et le 1/4, principalement les grandes villes dont Paris, sur 2 jours. 13% des communes suivent le décret Benoît Hamon c’est-à-dire ont opté pour une demi-journée libérée, dont 7% le vendredi après-midi et 4% le lundi après-midi. 18% des communes ont souhaité une dérogation, principalement pour le samedi matin au lieu du mercredi matin.


15 communes ont, au départ, refusé d’appliquer la réforme dont Marseille mais elles sont aujourd’hui en règle. Le bilan montre aussi que :
- le succès est davantage présent lorsqu’une concertation préalable entre les acteurs a eu lieu ;
- les réticences les plus importantes viennent du milieu des enseignants, alors même que la majorité s’accorde pour dire que la matinée travaillée en plus permet d’alléger le rythme.
L’association de parents d’élèves (Peep) reste négative vis-à-vis de la réforme.
Enfin, le bilan révèle une grande inventivité dans le milieu rural, le rapport des maires ruraux faisant état d’une réforme très difficile mais bénéfique en tout état de cause pour les enfants.

@ : phumann@unaf.fr

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