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Association des Familles du Vésinet

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Fraude à la carte bancaire : attention sur internet

Que ce soit sur internet, au distributeur de billets ou même en payant, une carte bancaire peut être piratée. Si d’importants progrès ont été accomplis en matière de sécurisation des transactions, la fraude a grimpé de 12 %.

Avec l'essor du commerce en ligne, les fraudes se sont multipliées. En 2013, plus de 850 000 cartes ont fait l'objet d'une transaction frauduleuse, un chiffre en hausse de 12 % par rapport à 2012. Et, les techniques des fraudeurs s'améliorent chaque jour.

Phishing, skimming, piratage des données

Parmi les fraudes les plus répendues, on retrouve le phishing, qui consiste à envoyer des courriels en se faisant passer pour une banque où un autre organisme public (Banque de France, Caf, Impôts). Ces e-mails contiennent des liens de redirection vers de faux sites, destinés à collecter les données bancaires et personnelles. En cas de doute, il est indispensable de contacter l'expédiateur mentionné, à ses coordonnées réelles, avant d'ouvrir le message.


Pour les achats en ligne, il faut bien vérifier que le site est sécurisé : son url doit commencer par https et non pas seulement http. La plupart des cybermarchands sérieux ont adopté le système 3D-Secure qui contient une authentification renforcée, avec la réception d'un code par SMS sur son téléphone.


Une autre technique de fraude en vogue est le skimming. Cette méthode consiste à copier la bande magnétique de la carte de paiement dans un commerce de proximité ou dans des distributeurs automatiques à l'aide d'un lecteur à mémoire. Parallèlement, le code confidentiel est capturé à l'aide d'une caméra ou par le biais d'un détournement du clavier numérique.

Par ailleurs, les cartes bancaires de nouvelle génération permettent de régler de petits achats sans avoir à saisir son code personnel . Si ce dispositif est simple d'utilisation, des tests réalisés en 2012 par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) montrent que des tiers peuvent entrer en possession d'informations personnelles du détenteur de la carte - son nom, la liste des transactions effectuées, le numéro de la carte et sa date d'expiration - par le biais d'un lecteur NFC indépendant ou d'un smartphone. Certes, ces informations sont difficilement utilisables par des fraudeurs à la petite semaine, le cryptogramme - les trois chiffres placés au dos des cartes bancaires - étant nécessaire pour effectuer des achats en ligne. Il n'empêche que le risque existe toujours. Il est donc impératif d'anticiper les escroqueries, en achetant par exemple un étui spécial qui va bloquer les ondes radio émises par la carte de paiement sans contact.

Comment être remboursé ?

Dès que lors qu'il constate une fraude sur sa carte, le titulaire doit prévenir sa banque pour faire opposition. Sa responsabilité sera alors totalement dégagée pour toutes les opérations frauduleuses ultérieurement. En revanche, lorsque l'opération est effectuée avec l'utilisation du code secret, le client supportera une franchise de 150 euros pour les paiements faits avant opposition.


À noter, une contestation doit être faite les 13 mois à partir de la date du débit frauduleux. Ce délai de contestation est réduit à 70 jours pour les transactions réalisées hors Union Européenne.


Stéphanie Alexandre

Le particulier - octobre 2014

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