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Association des Familles du Vésinet

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Discours du Président de l'UNAF, M.FONDARD, juin 2013

Allocution de François FONDARD

Président de l’Union Nationale des Associations Familiales

 

Assemblée générale de l’UNAF à Bordeaux

Samedi 22 juin 2013

 

En présence de Mme Marisol TOURAINE

Ministre des Affaires Sociales et de la Santé

 

 

Madame la Ministre,

Monsieur le Préfet,

Mesdames et Messieurs les Parlementaires,

Madame la Vice-Présidente du conseil général,

Monsieur le Président de la Communauté Urbaine,

Madame l’Adjointe au Maire,

 

Mesdames et Messieurs,

Mes chers amis,

 

Nous sommes très heureux de vous accueillir Mme la Ministre. L’an dernier, vous nous aviez adressé un message. Aujourd’hui, vous êtes parmi nous. Je vous en remercie très vivement.

 

Il y a deux mois, l’UNAF réunissait à Albi l’ensemble des Présidents d’UDAF et d’URAF. Le gouvernement avait annoncé sa volonté de réduire le déficit de la  branche famille de plus de 2 milliards d’euros d’ici 2016, mais n’avait pas encore arrêté son programme. Nous étions alors à un moment clé où se jouait l’avenir de la politique familiale pour les années à venir.

 

J’avais fait part aux UDAF et aux URAF des scénarios envisagés et des positions de l’UNAF. J’avais appelé à la mobilisation sur un point crucial : l’universalité des allocations familiales.

 

Les décisions ont été annoncées début juin par le Premier Ministre. Elles frappent lourdement les familles, et les seules familles. Mais elles sont aussi ambitieuses dans l’effort poursuivi en matière de petite enfance. J’y reviendrai dans quelques instants.

 

Une pause dans les lois pour recréer de l’unité et apaiser les tensions

 

Rarement on n’aura autant parlé de politique familiale depuis un an : pas seulement de prestations, mais aussi de droit de la famille, au travers de la loi sur le mariage et l’adoption pour les couples de personnes de même sexe.

 

Le sérieux de la réflexion de l’UNAF sur ce dossier, sa contribution au débat de manière raisonnée et constructive, ont été reconnus de manière unanime. Dés l’origine, nous avions alerté sur les risques de divisions et d’incompréhensions que ce projet pouvait susciter, notamment quant à ses impacts en termes de filiation.

 

Depuis, nous avons bien noté la prudence du gouvernement vis-à-vis de futures lois dites « sociétales ». Nous pensons que sa volonté de marquer une « pause » est une bonne décision.  

Tous les projets doivent, en effet, être menés dans un souci d’apaisement, dans un pays comme le nôtre, confronté à la crise, au chômage, à l’endettement  public, et donc à des choix douloureux.

 

Plus que jamais, ce sont des messages d’unité qu’attendent les familles, des actes qui rassemblent et qui ne confrontent pas des catégories de personnes, les unes aux autres.

 

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