26 Juillet 2014
Plus de 300 millions de photos sont partagées sur Facebook, Twitter ou Instagram et autres réseaux sociaux. Les internautes, tous âges confondus, sont partagés entre, d'un côté, leur envie de diffuser ces clichés et de l'autre, la volonté de s'assurer un minimum de protection de leur vie privée.
La majorité des usagers des réseaux sociaux trouve que les outils sont très complexes à paramétrer pour limiter la diffusion de leurs photos. Pour les aider, Cnil publie neuf conseils pour mieux maîtriser leur publication sur internet :
Certains espaces de partage de photos sont totalement publics et ne permettent pas de restreindre leur visibilité (par ex. Instagram). Pour ne pas faciliter une reconnaissance faciale, le "publicateur" doit éviter d'utiliser la même photo de profil sur des sites ayant des finalités différentes.
Sur Facebook, le contrôle de l'accès peut passer par la création d'une liste d'amis et le paramétrage de chaque photo publiée.
S'il est aisé de mettre une photo gênante de ses amis ou de soi-même sur un réseau social, la supprimer est souvent difficile. La publication ne doit pas se faire à la légère.
Pour une question de courtoisie et de respect, il est préférable de demander au sujet photographié si la publication ne l'incommode pas.
Nommer une personne sur une photo l'expose encore davantage sur la plateforme. Il faut s'assurer que cette identification ne la gêne pas et restreindre sa visibilité à un cercle de proches.
Il est possible de paramétrer la façon dont vous pouvez être identifié par les autres internautes à déterminer les contacts autorisés à vous identifier, à recevoir une alerte lorsqu'un contact souhaite vous identifier afin de l'approuver ou non sont autant de façons de se protéger.
Contrôler régulièrement qui a accès aux photos que vous avez publiées, en particulier les plus anciennes.
Vous devez demander à la personne qui a publié une photo génante de l'enlever. Si vous n'obtenez pas de réponse ou pas gain de cause, vous pouvez vous adresser à la CNIL.
Il est recommandé de désactiver les fonctionnalités des smartphones ou des tablettes permettant de synchroniser automatiquement les photos prises avec des services en ligne ("Flux de photos" d'Apple, Instant Upload de Google+ ou Facebook).
Même si ces photos ne sont pas automatiquement rendues publiques, elles sont accessibles à l'éditeur du site ou service et pourraient être utilisées par lui pour affiner votre profil, par exemple à des fins publicitaires.
M. Alexandre
Le Particulier pratique